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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 20:27

CERCLE DES CHAMAILLEURS Mardi 15 mars 2016 "Histoire de l’immigration en France" Présentation par Olga : On ne parle pas d’immigration en France avant le milieu du XIXème siècle, même si le territoire correspondant à l’actuelle France a toujours accueilli de nombreuses migrations, notamment celtiques (IIIème siècle avant JC) et germaniques (IIIème au Vème siècle). Il n’y eut pas de mouvement migratoire significatif entre les années 650 et 1850, malgré quelques peuplements bretons en Armorique (IVème et Vème siècle) et anglo-scandinaves en Normandie (IXème et Xème siècle ). C’est à la moitié du second empire, au milieu du XIXème siècle, que l’on fait appel à la main d’œuvre étrangère pour nourrir la révolution industrielle. Période suivie par d’importants mouvements de rejet des étrangers. Depuis, le cycle se répète, aux phases d’expansion économique, de besoin de main d’oeuvre et d’ouverture des frontières succèdent des périodes de récession marquées par le retour de la xénophobie et le contrôle des étrangers. L’histoire de l’immigration en France se caractérise par trois vagues d’immigration successives : - La première vague caractérisée par l’afflux de main d’œuvre lors de la révolution industrielle (1830/1850 à la première guerre mondiale), - La deuxième vague caractérisée par le besoin de main d’œuvre pour reconstruire la France après la première guerre mondiale (1817 à 1940), - La troisième vague caractérisée par l’arrivée d’immigrants pour la reconstruction de la France après la deuxième guerre mondiale (1945 à la fin du XXème siècle) Le dernier tiers du XXème siècle se caractérise par l’arrivée de migrants du sud de la Méditerranée fuyant la faim, la guerre et la répression, plus récemment les guerres touchant le Moyen Orient font que des populations entières viennent frapper aux portes de l’Europe.  Première vague d’immigration : l’immigration comme réponse au manque de main d’œuvre. À partir du XIXème siècle, la France devient progressivement un pays d’immigration. A l’évolution des technologies : véhicules à pétrole, électricité, énergie hydraulique, locomotion à vapeur, s’ajoute une très importante intensification des extractions de matières premières. L’extraction de la houille passe de 4,9 millions de tonnes en 1852 à 20 millions en 1880, la production d’acier, de 13 000 tonnes en 1847 à 917 000 tonnes en 1896, on construit des canaux, des ponts, des tunnels, des viaducs, de grandes usines sont érigées. D’autre part, de 1850 à 1900, alors que le reste de l’Europe triple sa population, celle de la France n’augmente plus. Le besoin en effectif ouvrier s’accroît rapidement, les artisans sont en voie de disparition, les milieux ruraux sont mobilisés, ainsi que les femmes et les enfants à partir de huit ans. Besoin de main d’œuvre, faible natalité, sont donc les principales explications du flux migratoire à la moitié du XIXème siècle, partout on manque de bras, à la campagne comme à la ville. Les pays voisins sont les principaux fournisseurs de main d’œuvre : Grande Bretagne, Italie, Espagne, Belgique, Suisse, Pologne pour le recrutement de mineurs dans le Nord. Si au début de la moitié du siècle les belges représentent la plus grande part des immigrés (ils sont un demi million en 1880), ils sont vite dépassés par les italiens qui au tournant du siècle deviennent le premier groupe d’immigrants en France, ils représentent à cette date 36% de la population immigrée et 1% de la population totale. Composée d’ingénieurs et de techniciens, l’immigration anglaise s’impose jusqu’à la fin du siècle. Environ 80 000 techniciens déjà formés permettent à la France de lancer son industrie métallurgique et de construire ses premiers chemins de fer. Dès le XIXème siècle l’immigration venant des colonies (dont on fait des sujets français) commence également. Les immigrés d’Afrique du Nord sont une centaine en 1895. C’est avec la première guerre mondiale que se déclenchera véritablement l’immigration maghrébine. Pendant cette période, la France joue le rôle de pays refuge pour les opprimés d’Europe, juifs persécutés, émigrants de l’Empire russe : la politique de russification de l’Empire russe à partir de 1881 fragilise la population juive de plus en plus soumise à la violence des pogroms. Elle contraint ces hommes et ces femmes à fuir le pays, en Amérique, mais aussi en France. A la veille de la première guerre mondiale, on en dénombre 20 000 à Paris. L’augmentation du nombre d’immigrés ne va pas sans s’accompagner d’élans nationalistes : affaire Dreyfus, développement de ligues d’extrême droite (telles la ligue de la Patrie française ou la ligne des patriotes), de l’antisémitisme et de la xénophobie : deux épisodes tragiques ont lieu à Marseille et à Aiguës mortes contre des italiens, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. Entrée libre, séjour contrôlé : tout au long du XIXème siècle le développement des États nations et l’installation de la République conduisent à distinguer juridiquement français et étrangers. Petit à petit le contrôle des étrangers se met en place sur le territoire mais l’entrée reste libre. Jusqu’en 1917, une simple déclaration à la mairie de résidence suffit aux étrangers pour s’établir en France et y exercer sa profession.  Deuxième vague d’immigration : la reconstruction de la France après a première guerre mondiale. La deuxième vague d’immigration se situe entre la fin de la première guerre mondiale et la veille de la seconde. La population active est durement frappée. Sur les 8 millions d’hommes mobilisés, 1,4 millions sont morts, 3 millions sont blessés et parmi eux on dénombre 1 million d’invalides. L’effort de reconstruction est important et comme par le passé, l’immigration est une solution. Pendant la guerre, l’Etat a mobilisé ses troupes coloniales. Six cent mille hommes sont venus des colonies pour combattre pour la France et travailler à l’arrière, tirailleurs sénégalais, 1/3 des algériens de 20 à 40 ans, indochinois, chinois … C’est après la guerre que l’Etat va prendre en charge cette migration qui se développera particulièrement pendant l’entre deux guerres. Pour encadrer cette population jugée potentiellement dangereuse, est créé au sein de la Préfecture de Paris, le Service des Affaires indigènes et nord – africaines (1925). Ce service, composé par d’anciens fonctionnaires de l’administration des affaires coloniales, a pour mission de contrôler les conditions sanitaires d’accueil des immigrants. Il est chargé d’installer des foyers pour les travailleurs migrants. De son côté le secrétariat général du culte musulman créé la régie des foyers nord – africains. L’Etat français finance la construction de la Mosquée de Paris, inaugurée en 1926 et met en place les structures de base de prise en charge sanitaire en créant l’hôpital Avicenne (hôpital franco musulman) à Bobigny. L’hôpital est sous la responsabilité du service de surveillance et de protection des indigènes et nord – africains et dirigé par la Préfecture de Police de Paris. Une partie de l’immigration pendant cette période est également composée de réfugiés politiques, Russes, Italiens, Arméniens, Allemands, Espagnols. A la population italienne déjà présente en France, vient s’ajouter une deuxième vague d’émigration. A une dominante d’exilés du monde paysan, peu politisés viennent s’ajouter les exilés politiques antifascistes. La convention d’immigration signée en 1920 avec Rome permet le recrutement d’ouvriers munis de contrats de travail, initialement d’une durée d’un an. En 1931, le recensement de la population dénombre plus de 800 000 italiens en France. La convention franco – polonaise de septembre 1919 organise le recrutement d’ouvriers polonais, la main d’œuvre est répartie en fonction des besoins des employeurs. Le recensement de 1931 dénombre 500 000 polonais en France. Après le génocide des Arméniens perpétré par l’Empire Ottoman, un certain nombre de rescapés, hommes, femmes, enfants, arrivent en France en tant que réfugiés politiques, le recensement de 1931 dénombre 36 000 arméniens répartis dans l’ensemble du territoire. La guerre civile en Espagne provoque le départ de plusieurs vagues de réfugiés vers la France. La première a lieu en 1937 lors de la conquête du Pays Basque par les troupes du Général Franco, la dernière en janvier/février 1939 après la chute de Barcelone. Un exode sans précédent voit un demi-million de personnes franchir les frontières des Pyrénées. On dénombre en 1931, 2 890 000 étrangers, soit 5,9% de la population. Près d’un million d’être eux seront naturalisés entre 1921 et 1939. La période s’accompagne de dispositions visant à contrôler la population étrangère : 1917 : création d’une carte de séjour 1924 : création de la Société Générale d’immigration (SGI), constituée par les organismes patronaux spécialisés. La SGI recrute dans les pays étrangers et achemine les travailleurs directement dans les entreprises demandeuses, parfois par groupes de 800 à 1000 personnes. 1925 : création du Service des Affaires Indigènes et Nord – Africaines 1927 : vote d’une loi autorisant l’extradition des étrangers En 1931, la crise internationale frappe la France et des dispositions sont prises pour ralentir l’entrée des travailleurs étrangers. Entre 1930 et 1936, on renvoie 500 000 étrangers dans leur pays. Le 10 août 1932 : une loi accorde la priorité à l’ouvrier français dans l industrie en instaurant des quotas d’ouvriers étrangers dans l’entreprise,. En Avril 1933, la loi Ambruster limite l’exercice de la médecine au titulaire français d’un doctorat de médecine. En 1934, une aide au rapatriement des ouvriers volontaires est instaurée. En Juin 1934, les avocats, fortement présents au gouvernement font voter une loi interdisant aux français naturalisés l’inscription au barreau pendant une période de 10 ans. En 1935, des retours forcés sont organisés qui concernent plus particulièrement les ressortissants polonais. En 1936, le premier gouvernement du Front Populaire représente un intermède libéral plus par l’interprétation des textes précédemment votés et par la façon de les interpréter et de les mettre en œuvre que par l’adoption d’une législation nouvelle. Entre 1937 et 1939, des mesures restrictives et libérales vont se conjuguer. Les naturalisations sont favorisées à l’approche de la guerre En 1940, sous Vichy s’élabore une politique à l’égard des étrangers. Après la loi sur le statut de la population juive, mettant les juifs au ban de la société, la loi du 4 août 1940 sur « les ressortissants étrangers de race juive » permet d’interner ceux-ci dans des camps par décision du Préfet de Police de résidence. La loi du 27 septembre 1940 concernant les autres étrangers non juifs règle le sort des étrangers en surnombre dans l’économie nationale. L’étranger est soumis à une surveillance étroite, n’a plus le droit de libre circulation, ne bénéficie pas de la législation du travail.  Troisième vague d’immigration : la reconstruction après la deuxième guerre mondiale « les trente glorieuses », la crise due au choc pétrolier de 1973, le flux des demandeurs d’asile de l’Afrique sub-saharienne. La reconstruction après la deuxième guerre mondiale, les « trente glorieuses » : A l’issue de la guerre, le pays est ravagé, près de 600 000 français sont morts, militaires et civils. 9000 ponts, 115 gares, 91 000 usines, 550 000 maisons sont à reconstruire. Le recrutement en main d’œuvre étrangère s’accentue, on estime à 1,5 millions le besoin d’ouvriers. L’époque voit un large recours à la régulation des étrangers arrivés dans le pays, encadrée par l’ONI, Office National de l’immigration. Des cartes de séjours sont créées, d’une durée de 1, 3 et 10 ans. L’immigration des familles est favorisée dans une optique démographique. Au milieu de années 1950, d’Etat met en place des foyers de migrants pour héberger la main d’œuvre tout en la tenant à l’écart de la population alléguant le caractère difficile (et non souhaitable) des migrant destinés à retourner dans leur pays. La SONACOTRA est créée en 1956, son premier foyer est inauguré à Argenteuil en 1959. L’immigration va s’accélérer avec l’entrée en vigueur en 1958 du traité de Rome instaurant le principe de la libre circulation. Les années 1960 voient se diversifier les sources de recrutement, déclin progressif de l immigration italienne au profit des espagnols grâce à l’accord franco espagnol de 1961, explosion de l’immigration portugaise (accord franco portugais de 1963), reprise importante de l’immigration marocaine (accord franco marocain de 1963), développement de l immigration tunisienne, développement très marqué de l’immigration algérienne, début de l’immigration sub-saharienne. En 1962, est mis en place un dispositif d’accueil des Harkis dans des camps de transit. De 1962 à 1969, quelques 42 500 personnes ont transité dans ces camps, un provisoire qui durera 20 ans («en 1964, les Préfets ont pour ordre de privilégier l’hébergement des rapatriés pied noirs) En 1968, on compte : - 620 000 espagnols (105 000 en 1911) - 590 000 italiens (290 000 en 1891) - 470 000 algériens (4 à 5000 en 1911) - 300 000 portugais, - 130 000 polonais, - 90 000 marocains, - 67 000 belges (30 000 maghrébins en 1911) - 60 000 Tunisiens, - 50 000 yougoslaves La crise due au premier choc pétrolier de 1973 : Ayant favorisé l’immigration pendant les « 30 glorieuses » afin de satisfaire aux besoins de l’économie française, la crise économique des années 70 pousse d’Etat à mettre en place un contrôle des flux migratoires. Les circulaires Marcellin/Fontaine de 1972 lient l’attribution d’une carte de séjour à la possession d’un permis de travail et limitent les régularisations. Celles-ci plongent plus de 80% des émigrés dans l’illégalité. En protestation de nombreuses grèves de la faim ont lieu, Georges Gorse, Ministre du Travail du Gouvernement Messmer effectue la régularisation, par le biais d’une circulaire, de 35 000 travailleurs étrangers en situation irrégulière. Après la grève de la faim de SaÏd Bouziri et de sa femme, le jour où doit avoir lieu leur expulsion, a lieu une grande manifestation â laquelle se joignent des intellectuels (J.P.Sartre, M. Foucault), des syndicalistes (CFDT), des chrétiens, des membres de la gauche prolétarienne, en tout 2000 personnes manifestent. Fin novembre 1972 est créé le Comité de Défense de la vie et des Droits des Immigrés (CVDTI) L’exil des boat People commence en 1975. De 1975 à 1985, 110 000 réfugiés du sud est asiatique sont accueillis en France. La crise économique va entraîner une nouvelle flambée de racisme. Des ratonnades à Marseille font 5 morts. Le rejet du travailleur étranger puis du musulman devient un discours récurrent porté par le Front National. Les années 1980/2000 : l’immigration devient un sujet politique Les problèmes politiques et économiques, la violence des guerres civiles qui affectent l’Afrique sub – saharienne dans les années 1980/1990 provoquent depuis ce continent un flux important de demandeurs d’asile (mais depuis 1970 il n’y à plus eu de vague d’immigration massive, le pourcentage d’immigrés en France reste le même). L’alternance des gouvernements va modifier les conditions d’accueil et de séjour des étrangers, depuis l’ouverture du programme commun de la gauche en 1981, jusqu’aux restrictions des différentes alternances de la droite au pouvoir. En 1981, le Gouvernement de F. Mittérand procède à une régularisation massive des étrangers en situation irrégulière, assouplit les conditions de séjour des immigrés et supprime la prime au départ (VGE en 1974). Le programme commun de la gauche prévoyait le droit de vote des étrangers mais il n’est finalement pas mis en œuvre. On instaure une carte de séjour unique et valable 10 ans (1984), dissociée du titre de travail. Dans le même temps, une aide est proposée aux travailleurs étrangers pour leur réinsertion dans leur pays d’origine. Création en 1982 de l’association des travailleurs maghrébins de France. Le FN remporté sa première ville, Dreux, en 1983. L’année suivante, « la marche pour l’égalité » (marche des Beurs) revendique l’égalité des droits pour les enfants d’immigrés porteurs de la nationalité française. Lors du changement de gouvernement en 1986, Charles Pasqua fait adopter par le Gouvernement la loi du 9 septembre 1986 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, restreint l’accès à la carte de résident et facilite l’expulsion des étrangers en situation irrégulière, le 8 octobre, l’expulsion de 101 maliens déclenche une vague de protestation. 1989 voit un adoucissement de la loi Pasqua et la création du Haut Conseil à l’Intégration. Nette régression dans les années 2000 des conditions d’accueil des immigrés, pour y faire face est créé en 2004 le Réseau École Sans Frontières. Une loi en 2006, relative à l’immigration et à l’Intégration réglementé le regroupement familial il et définit des professions « autorisées ». L’immigration, depuis les années 2000 est de plus en plus traitée au niveau de l’Union Européenne qui adopte en 2003 une directive au niveau du regroupement familial et tente d harmoniser les politiques d’immigration des pays membres. Des normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile sont fixées, tout en laissant à chaque pays membre une large marge de manœuvre. En France Le discours anti-immigration du F.N. rencontre de plus en plus d’écho dans la société et fait de la répression de l’immigration un de leur principal argument électoral. Quelques chiffres pour « dégonfler les fantasmes » (Insee)* La France compte en 2014, 5,9 millions d’immigrés, soit 8,9 % de la population. En 2013, le solde migratoire est de 33 000 personnes (Écart entre entrants et sortants) . Il était de 112 000 personnes en 2006. 235 000 personnes ont immigré en 2013, 193 000 en 2006, mais les départs ont augmenté passant de 29 000 à 95 000 pour la même période. Départs qui s’expliquent par la mobilité professionnelle à l’intérieur de l’Europe, le départ dans leur pays d’origine des étudiants ayant terminé leurs études et des retraités. *ces chiffres concernent les personnes nées étrangères à l’étranger, ce qui inclut les personnes naturalisées françaises. Compte-rendu de la discussion (Anne) : aprés l'exposé: Histoire de l'immigration en France (sujet traité par Olga le 15 mars 2016): La première remarque porte sur le fait que les premiers immigrés ont été des paysans. Ils ont abandonné l'agriculture pour l'industrie. C'est la première migration interne. En ce qui concerne les travailleurs venus de l'étranger : Les Italiens,arrivés depuis plus de 100 ans ,ont été les immigrés les plus nombreux jusqu'en 1968. Ils ont suscité beaucoup de rejet : en dehors de l'histoire d'Aigues-Mortes il semble qu'ils étaient rejetés dans tout le midi et en particulier à Marseille. Un film de Jean Renoir : "Toni" (1935) parle de cette époque. Avant l'immigration de masse, des techniciens anglais sont arrivés en France ; on donne le chiffre de 80 000, mais ils étaient formés et on n'en parlait pas (aucun point commun avec l'immigration précédente). L'immigration asiatique a été aussi parmi les plus importantes. Dans la discussion on aborde aussi l'histoire de la " Marche contre le racisme et pour l'égalité" et de son aboutissement à la carte de 10 ans. Autre discussion : on fait souvent partir la crise et la fin des 30 glorieuses du "choc pétrolier". En réalité le premier signe évident de la crise est la décision prise par Nixon, le 15 août 1971 ,de mettre fin à la convertibilité du dollar en or, probablement à cause du coût de la guerre du Vietnam. La hausse du pétrole intervient plus tard en octobre 1973 (le 20/10, le roi Fayçal décide d'un embargo total sur les livraisons destinées aux États-Unis.Le prix du baril sur le marché libre passe de 3 à 18 dollars en quelques semaines). En fin de discussion on revient aussi sur un terme très employé pour "expliquer" le rejet de certaines immigrations : la culture judéo-chrétienne, l'expression apparaît au 19° siècle et sera particulièrement utilisée en politique à partir des années 50, à la suite de la Shoah et de la volonté de rapprochement de l'église avec les juifs. La civilisation judéo-chrétienne a tendance à remplacer la filiation gréco-romaine inculquée en histoire et plus laïque : l'Orient, la Grèce et Rome de nos livre d'histoire. Aujourd'hui, les expressions culture ou civilisation judéo-chrétiennes sont même reprises par des écoles de pensée qui étaient anti-sémites ; elles l'utilisent pour l'opposer à l'islam. La réunion se termine sur ce point.

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